Skip to content Skip to sidebar Skip to footer

Aidez votre entreprise à devenir plus performante avec la démarche accelerate

Accelerate : Building and Scaling High Performing Technology Organizations est une étude basée sur les pratiques des leaders mondiaux de l’IT en matière d’Agilité, Lean et Devops.

Elle compile et analyse les résultats d’une démarche initiée en 2014 par les auteurs (Nicole Forsgren, Jez Humble et Gene Kim) dont le but est de découvrir comment fonctionnent les entreprises les plus performantes en matière de delivery logiciel. Il ressort que plus ce delivery est rapide et plus il est bénéfique pour le groupe dans son ensemble. Les entreprises avec un delivery rapide atteignent ainsi deux fois plus souvent leurs objectifs que les entreprises moins performantes sur cette partie. De plus, cette étude portant sur plus de 30 000 organisations de toutes tailles et de tous secteurs d’activité dans différents pays montre que cette « démarche accelerate » peut être bénéfique pour tous. David Michel, spécialiste DevOps, nous donne son point de vue sur l’ « XLR8 » (accelerate).

Pourquoi vous êtes vous intéressé à cette démarche accelerate ?

Parce qu’elle représente bien la philosophie d’Inside. La démarche accelerate regroupe l’Agilité, le DevOps, l’UX et elle est très orientée utilisateur : toutes ces approches sont au cœur de notre activité. Initialement, L’XLR8 a pour but de faire en sorte qu’une entreprise se porte bien et se développe correctement. Et pour ce faire il faut que le delivery se passe bien. L’étude de Nicole Forsgren, Jez Humble et Gene Kim montre ainsi ce qu’il faut faire pour obtenir un delivery performant, en se focalisant sur les capacités d’une entreprise plutôt que sur sa maturité. La capacité étant dans ce contexte une pratique concrète et mesurable.

Justement, quelles sont les capacités que les entreprises doivent maîtriser ?

Elles sont au nombre de 24, réparties dans 5 grandes catégories. La première catégorie se nomme « Continuous Delivery ». On y trouve entre autres l’intégration continue, le déploiement et les tests automatisés et la sécurité impliquée au début du projet. La deuxième catégorie nommée « Produit & Processus » englobe les retours utilisateur, l’expérimentation d’équipe et le travail en petites itérations. La troisième s’appelle « Lean Management » avec le management visuel de la qualité, la supervision appli et infra pour les prises de décision, ou encore la vérification de la santé applicative. La quatrième « Architecture » parle d’architecture découplée et de l’autonomie des équipes. Enfin la cinquième est « Culture d’entreprise ». Elle vise les capacités d’organisation générative, la facilitation de la collaboration entre les équipes ou encore les ressources ou outils qui font sens.

Il faut donc faire des mesures sur 24 capacités pour accélérer son delivery ?

Je dirais plutôt pour améliorer son delivery. Car il ne faut pas confondre vitesse et précipitation : si une entreprise est capable de délivrer rapidement mais que le code est bourré d’erreurs ça ne sert à rien. C’est pour cette raison que la démarche accelerate comporte 4 indicateurs de performance : 2 pour la vitesse et 2 pour la stabilité. Pour la vitesse on trouve le LTC pour Lead Time for Changes qui montre la capacité à mettre facilement les applications dans les mains des utilisateurs, et le DF pour Deployment Frequency qui mesure le nombre de livraisons effectuées dans le mois. Du côté de l’indicateur de la stabilité se trouve le CFR pour Change Fail Rate c’est-à-dire la capacité à proposer du code de qualité, et le MTTR pour MeanTime To Restore, soit la capacité à garder un système stable. Il faut bien garder à l’esprit qu’il n’y a pas un indicateur plus important que l’autre.

Tout cela ressemble beaucoup à de l’agilité, quelle est la différence ?

En effet la plupart des concepts de l’Agilité sont présents dans XLR8, comme le fait qu’il faut apporter de la valeur régulièrement ou que la priorité numéro 1 est la satisfaction du client ou de l’utilisateur. Autre exemple : les deux méthodes montrent l’importance de donner du temps aux collaborateurs pour réfléchir régulièrement sur leur façon de faire, de se remettre en question pour mettre en place des actions afin d’être toujours plus efficace. Mais il faut tout de même noter quelques différences. Par exemple, là où l’agilité cadre une livraison à la fin de chaque sprint, la démarche Accelerate ne veut pas se limiter à une période mais pousse les développeurs et les procédés à pouvoir livrer dès que possible. Un autre élément différenciateur : un logiciel opérationnel est la principale mesure d’avancement de l’Agilité, pas avec XLR8.

En fait l’agilité et le DevOps sont des moyens pour parvenir à une démarche Accelerate, mais ce n’est pas parce que l’on fait de l’agilité et du DevOps que l’on est dans un état d’esprit « XLR8 ». C’est une démarche qui permet la catégorisation et une approche plus maîtrisée pour améliorer les procédés de production dans sa globalité. Elle rend ainsi les choses concrètes entre la production et la direction, en leur fournissant un vocabulaire commun. C’est plus un état d’esprit, presque une philosophie, avec cette possibilité de matérialiser et de mesurer. Elle prouve ainsi l’intérêt de l’agilité pour améliorer tel ou tel point.

Elle permet de rendre les choses concrètes entre la production et la direction, en leur fournissant un vocabulaire commun.

Vous souhaitez échanger avec nos experts autour de vos enjeux et de la démarche accelerate, c’est par ici !